Dans leur étude, Anne Dister (UCLouvain - Saint-Louis Bruxelles) et Marie-Louise Moreau (Université de Mons) démontre qu'écrire avec des .e.s, ce n'est pas si simple et crée une surcharge cognitive.
Dans leur étude, publiée dans la revue Circula (Université de Sherbrooke), elles analysent un corpus de productions qui contenaient des formes comme client·e·s, tou-tes et qui se révélaient problématiques sous divers angles. Les points suivants ressortent de l’analyse des différentes catégories : l’écriture inclusive est souvent génératrice d’insécurité linguistique ; les doublets provoquent une surcharge cognitive qui complique la gestion des accords ; ces pratiques conduisent à une modification des rapports à la norme ; elles se traduisent par une perte de lisibilité des textes, ce qui grève l’accès de tous à la maitrise de la langue, et par la complexification de la morphosyntaxe du genre grammatical.
Pour lire l'étude, c'est par ici : Étude : Écrire avec des .e.s : pas si simple. Écriture inclusive et surcharge cognitive
Pour citer l'étude : Dister et Moreau (2024), « Écrire avec des .e.s : pas si simple. Écriture inclusive et surcharge cognitive », Circula, vol19, Retiré de : <https://doi.org/10.17118/11143/21996>
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